«Je ne veux pas juste faire des caresses à mes animaux; je tiens aussi à leur apprendre des choses», explique Bettina Ochsenmann. Âgée de 45 ans, cette amie des bêtes qui vit à Giebenbach, dans le canton de Bâle-Campagne, a grandi entourée de chats, de chiens et de chevaux. Une vie sans animaux est absolument inconcevable à ses yeux. En accueillant ses deux minicochonsTarget not accessible, elle a réalisé l’un de ses vœux les plus chers. «Les cochons sont curieux et intelligents, ils aiment qu’on les occupe», indique-t-elle.

C’est en raison de contraintes de temps que son choix ne s’est pas porté sur un chien, mais sur les cochons nains. «Ils n’ont rien à envier au meilleur ami de l’homme, et sont même plus intelligents», explique Bettina. Ils sont curieux et aiment qu’on les occupe. Mais ils ne sont pas faits pour vivre à l’intérieur. Il leur faut absolument la compagnie de leurs congénères et suffisamment d’espace.

Un quotidien de cochon

Les cochons nains vivent dans un enclos paradisiaque où ils trouvent des endroits ombragés, d’autres ensoleillés, de la boue et de l’eau. La nuit, ils tombent dans les bras d’Orphée bien au chaud dans leur abri. «Je ne dois enlever le fumier qu’une fois par semaine. Les cochons sont très propres», explique Bettina. Dans la journée, ils s’amusent dehors, creusent la terre ou se vautrent dans la boue. Les minicochons aiment jouer et sont toujours de bonne humeur. Sauf quand il ne fait pas beau. Ils se retirent alors dans leur litière et ne montrent plus le bout de leur groin. Le temps de cochon, ce n’est pas pour eux!

«Je ne suis pas partie en vacances depuis quinze ans»

Les animaux sont ce que Bettina Ochsenmann a de plus précieux dans la vie. «Je ne suis pas partie en vacances depuis quinze ans. Je préfère passer chaque minute de mon temps libre avec mes petits cochons porte-bonheur», indique Bettina Ochsenmann. Debout à cinq heures le matin, elle prend deux tasses de café avant d’aller nourrir ses lapins et cochons. Puis elle se rend à Liestal, où elle travaille comme assistante d’exploitation. Elle profite de ses longues pauses de midi pour passer du temps avec ses amis à quatre pattes, auxquels elle apprend à faire des numéros, à tirer un chariot, à donner la patte ou à franchir des obstacles. Ces moments d’amusement créent entre eux un réel lien de confiance. «Ils apprennent tellement vite que je dois régulièrement inventer de nouveaux jeux, comme rechercher des objets», raconte Bettina Ochsenmann. Elle montre à Bodo une boîte en plastique remplie de cailloux, qu’elle cache ensuite dans le jardin. La mission de Bodo est alors de se servir de son flair légendaire pour dénicher la boîte en question. L’animal se prête à l’exercice avec enthousiasme. Toutefois, au bout d’un certain temps, sa motivation faiblit. Il préfère alors passer à une séance de caresses. Inutile de préciser que Bettina Ochsenmann n’en est pas avare.