À la fin des années 1980, les PTT acheminaient quelque 2,5 milliards de lettres par an et la direction en place était persuadée que ce nombre continuerait de grimper. Le principe de longue date «déposé aujourd’hui, distribué demain» était en péril. Elle décida donc d’introduire deux vitesses d’acheminement et de les proposer à sa clientèle.

Le concepteur des timbres a voulu donner un maximum d’effet au petit format. Il y est parvenu en réduisant les lettres «A» et «B» à leur contreforme, autrement dit à l’espace intérieur des lettres. Un lien de parenté formel s’est instauré entre les deux timbres au travers de ces espaces intérieurs. Les tons rouge et orange du timbre du Courrier A représentent la vivacité et l’urgence, alors que les tons bleu et vert plus froids de celui du Courrier B suggèrent plutôt le calme.